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Le Zanskar

Il est situé en Inde, dans le Territoire de l’Union (UT) du Ladakh dans l’Himalaya.

L’UT est composé de deux districts : Leh et Kargil auquel le Zanskar est rattaché. Depuis le 4 août 2019, date de la création de l’UT du Ladakh, le Zanskar ne fait plus partie de l’Etat du Jammu et Cachemire.

Le relief montagneux, allié à la rudesse du climat, rend cette région très difficile d’accès. Dès novembre, les chemins deviennent impraticables et le Zanskar s’enferme pour 6 mois dans un silence et une solitude glacés. Il est l’un des endroits les plus hauts (plateau à 3 600 m d’altitude) et les plus froids du monde (-20° à -35° l’hiver). Le changement climatique entraîne plus de précipitations tant l’hiver (neige) que l’été (pluie).

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Padum est le centre administratif du Zanskar dont la superficie est de 7 000 Km². Environ 15 000 personnes réparties en 25 villages vivent de l’agriculture (orge, petits pois, luzerne), de l’élevage des moutons, yaks et chèvres et du tourisme.
Il n’y a aucun arbre fruitier au Zanskar, les fruits sont importés du Ladakh et du Cachemire. La rareté de la terre arable et de l’eau a obligé les zanskarpas à développer des réseaux complexes d’irrigation. L’orge, qui s’adapte bien au sol pauvre, est la culture principale et sa farine (tsampa) constitue la base de l’alimentation.

Le nom Zanskar désigne aussi la rivière qui traverse cette région et se jette dans l’Indus au Ladakh. Les autochtones l’appellent « Tchadar » durant l’hiver. Cette rivière gelée constitue alors la seule voie de communication.

Le nom Zanskar désigne aussi la rivière qui traverse cette région et se jette dans l’Indus au Ladakh. Les autochtones l’appellent « Tchadar » durant l’hiver. Cette rivière gelée constitue alors la seule voie de communication : Leh.

Le Zanskar est une région majoritairement bouddhiste (bouddhisme tibétain) même si une communauté musulmane importante vit à Padum où deux mosquées sunnites sont implantées. La religion est omniprésente. Dans chaque famille, en principe, un enfant, garçon ou fille devient moine ou nonne. La scolarité est prise en charge par le monastère. Chaque maison a une pièce avec un petit autel.

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Chaque événement de la vie des Zanskarpas est l’occasion d’une cérémonie bouddhiste (bénédiction des semences, des yaks, des récoltes, célébration des naissances, des mariages et des crémations).

Le moine astrologue calcule quel jour est le plus favorable pour commencer les labours, semer, récolter ou entreprendre un déplacement.

L’héritage comprend les champs, les animaux, la maison et le perak. Cette coiffe typique du Zanskar est portée par les femmes. Elle est transmise à l’aînée des filles de la famille.

La polyandrie (femme mariée à plusieurs hommes de la même famille) interdite depuis 1941 permettait de maintenir l’intégrité du domaine pour que les terres, peu fertiles, ne soient divisées en de trop petites parcelles. Aujourd’hui cette coutume tend à disparaître.